Jeune femelle Gélada sur un cactus

Jeune

Jeune femelle Gélada(Theropithecus gelada) sur un cactus – Ethiopie

 

Le gelada, primate endémique des hauts plateaux d’Éthiopie, se distingue par un régime alimentaire presque exclusivement herbivore. Contrairement à la plupart des singes, il passe la majorité de sa journée à brouter de l’herbe, à la manière des ruminants. Plus de 90 % de son alimentation est composée de pousses, de graines, de racines, de fleurs… et même de cactus, dont il consomme les parties tendres riches en eau. Cette spécialisation unique parmi les primates lui permet de survivre dans les prairies d’altitude, où les ressources sont saisonnières mais abondantes.

Complicités du désert – Immidir , Algérie

Complicités

Complicités du désert – Immidir , Algérie

 

Deux hommes touaregs échangent un regard et quelques mots. Leurs visages burinés racontent autant d’histoires que le paysage qui les entoure — celui d’un Sahara rude mais familier, fait de pierres, de sable et de silence. Leurs chechs sombres contrastent avec la lumière éclatante du désert, filtrée par les herbes dorées de l’avant-plan.

Le Loup d’Abyssinie, sentinelle des hauts plateaux abyssins

Le

Le Loup d’Abyssinie, sentinelle des hauts plateaux abyssins

 

À la lisière du jour, dans les vastes étendues des hauts plateaux éthiopiens, une silhouette s’immobilise, attentive.
Le loup d’Abyssinie (Canis simensis) incarne l’élégance et la discrétion. Ses pas feutrés le mènent à travers les pâturages d’altitude, où il scrute chaque mouvement dans l’herbe, à l’affût de ses proies favorites.
Cette image révèle la profonde harmonie entre l’animal et son environnement : lignes douces, lumière diffuse, silence suspendu. Une scène de pleine nature, brute et apaisante.

Requin-baleine (Rhincodon typus) – Djibouti

Requin-baleine

Requin-baleine (Rhincodon typus) – Djibouti

 

Dans les eaux sombres et profondes du golfe de Tadjourah, au large de Djibouti, surgit une silhouette majestueuse : le requin-baleine (Rhincodon typus), plus grand poisson du monde. Avec une gueule béante, il filtre des milliers de litres d’eau chaque heure, prélevant le plancton et les minuscules proies en suspension dans l’océan. Malgré ses 12 à 18 mètres de long, ce géant est totalement inoffensif pour l’homme.
Son régime alimentaire est basé sur une stratégie simple mais redoutablement efficace : il nage lentement, bouche ouverte, filtrant jusqu’à 6000 litres d’eau par heure. Chaque jour, il peut ingérer plusieurs dizaines de kilos de plancton, de larves de poisson et de petits crustacés. Les eaux riches de Djibouti, notamment entre octobre et février, attirent ces colosses en quête de nourriture, offrant des rencontres rares et inoubliables.

Quand le désert se souvient – Algérie, massif de l’Immidir

Quand

Quand le désert se souvient – Algérie, massif de l’Immidir

 

Sous l’abri doré de la roche, les voix du passé murmurent encore.
Dans les montagnes de l’Immidir, au sud du Sahara algérien, les peintures rupestres s’étendent sur les parois d’un abri naturel, protégé du vent et du temps. Dessinés à l’ocre rouge, dromadaires, bovidés et silhouettes humaines forment une fresque silencieuse, mémoire graphique d’un Sahara ancien, humide et vivant.
Assis devant ces traces ancestrales, un homme d’aujourd’hui contemple les marques d’hier. Entre le présent et le passé, un fil invisible relie les nomades actuels aux peuples disparus, porteurs d’un même rapport à la terre, au troupeau, à la lumière.
Ici, l’art rupestre n’est pas un simple vestige : c’est un pont immobile entre les ères, où le désert parle encore à qui sait écouter.

Le sourire du thé – Kirghizie

Loup

Loup d’Abyssinie (Canis simensis) humant l’air des hauts plateaux – Montagnes de Bale, Éthiopie

 

À la lueur vacillante d’une lampe tempête, les gestes sont précis, répétés depuis l’enfance. Dans cette yourte kirghize perchée en altitude, le thé noir frémit dans la théière émaillée. La maîtresse de maison, le visage éclairé par la flamme, verse le breuvage avec délicatesse dans les piala, petits bols sans anse.
En Kirghizie, servir le thé est bien plus qu’un geste quotidien : c’est un art de vivre, un rituel d’hospitalité profondément ancré dans la culture nomade. Jamais rempli à ras bord — par respect et modestie — le bol est tendu avec un sourire, souvent accompagné de boorsok, de confitures maison ou de pain chaud.
Ici, autour du thé, les récits circulent, les silences reposent, les liens se tissent. Le thé est le cœur de la maison, la chaleur de l’accueil, le début de toute rencontre.