Requin nourrice fauve (Nebrius ferrugineus), Maldives

Requin nourrice fauve (Nebrius ferrugineus), Maldives

Le requin nourrice fauve est un animal nocturne, il se cache pendant la journée au fond d’une grotte ou sous une infractuosité du relief. Une fois la nuit tombée, ce prédateur sort de son repère et part en quête de nourriture. Son menu se compose de poulpes, petits poissons, crabes et autres crustacés. Il trouve souvent son repas caché au fond d’un trou ou d’une crevasse. Pour déloger sa proie, le requin nourrice lui souffle un puissant jet d’eau, et l’aspire ensuite pour l’avaler.

Paresseux d’Hoffmann (Choloepus hoffmanni)

Paresseux d’Hoffmann (Choloepus hoffmanni)Paresseux d’Hoffmann (Choloepus hoffmanni)

Le paresseux tient son nom de la lenteur qu’il met à accomplir les actions les plus simples et à son appétit pour les longues siestes.
Cet animal dort plus de 18 heures par jour. Quand il ne dort pas, c’est pour se nourrir des feuilles de l’arbre qu’il aura choisi méticuleusement.
Bien que cet animal soit très agile lorsqu’il grimpe aux arbres, il est très maladroit lorsqu’il se déplace au sol, ce qui le place à la merci de ses prédateurs terrestres: les jaguars et les serpents. Le paresseux ne descend donc à terre qu’une fois par semaine, pour déféquer, et au besoin pour changer d’arbre.
En amour aussi le paresseux prend son temps. De nature très solitaire, le mâle attendra d’avoir 4 ou 5 ans avant de chercher une compagne. Le couple, une fois formé, restera enlacé pendant 48 heures . Il se séparera à la fin de l’accouplement, chacun retournant à une vie en solitaire.

Crapaud commun (Bufo bufo)

Crapaud à l’affût dans son trou

Le bufo bufo est un animal nocturne. Il passe la journée caché dans un trou qu’il a creusé, dans un terrier abandonné ou bien plus simplement sous une pierre ou un morceau de bois mort. Cette cachette lui sert aussi de base pour la chasse. En effet, le crapaud commun chasse principalement à l’affut. Il reste à la sortie de son trou jusqu’à ce qu’une proie (chenille, mouche, limace, etc…) passe a proximité. Il l’attrape alors avec sa langue collante.

Gouttes d’eau sur une toile d’araignée

La vie d’une goutte d’eau est faite d’aventures. Elle visitera lors de son périple les abysses océaniques, s’engouffrant à plus de 11000 mètres sous le niveau de la mer. Elle réalisera plusieurs fois le tour de la planète, et s’évaporera un jour pour aller grossir les plus hauts nuages, situés à 9000 mètres d’altitude.
Mais la vie d’une goutte d’eau est aussi affaire de patience. Certaines gouttes d’eau attendent, gelées, dans les glaces de l’Antarctique depuis plus de 800 000 ans. Une goutte de pluie ayant finit sa chute dans un lac devra patienter 17 ans avant de s’évaporer à nouveau, alors que sa cousine océanique mettra plus de 3000 ans pour s’évaporer elle aussi. Une fois évaporée, cette goutte d’eau voyagera encore 8 jours à travers l’atmosphère terrestre avant de rejoindre son nuage de pluie.

Grenouille arboricole arlequin (Rhacophorus pardalis), Bornéo, Malaisie

Grenouille arboricole arlequin (Rhacophorus pardalis), Bornéo, Malaisie

La grenouille arboricole arlequin est une espèce de grenouille de la famille des Rhacophoridae. On peut l’observer à Brunei, en Indonésie, en Malaisie, en Thailande, ainsi qu’aux Philippines. Son habitat naturel est principalement les forêts humides subtropical ou tropical de basse altitude (infèrieur à 1000 mètre d’altitude), dans lesquelles elle trouve les marais d’eau douce qu’elle affectionne. Comme beaucoup d’animaux cette grenouille est victime de la destruction de son habitat naturel. Ce spécimen a été observé le long d’une rivière kinabatangan, sur la partie malaisienne de Bornéo

Raies mobulas (Mobula tarapacana) en croisière aux Açores

Raies mobulas (Mobula tarapacana) en croisière aux Açores, Portugal

Les raies mobula (et ses cousines raie manta) ont longtemps été surnommées Diable de mer par les pêcheurs du monde entier. En effet les deux « cornes » qu’elle possède, son aiguillon (situé sur la base postérieure de la nageoire dorsale) et l’habitude qu’elle a d’effectuer des sauts hors de l’eau lui ont valu une bien mauvaise réputation. Les légendes les plus folles sont ainsi nées. Par exemple, la raie mobula serait capable de saisir l’ancre des bateaux avec ses cornes enroulées afin d’entraîner les embarcations au fond des mers.
Et bien qu’elle soit totalement inoffensive pour l’homme, les raies étaient aussi accusées d’envelopper grâce à leur « manteau » les pêcheurs de perles et autres apnéistes afin de les noyer.